Pour profiter de votre piscine toute la saison, la meilleure solution consiste à la chauffer, surtout lorsqu’on habite dans une région où le climat n’est pas des plus clément comme en Haute-Savoie avec des températures qui peinent à monter haut même en été et où les printemps et les automnes sont souvent frais. Ainsi, les conditions météo d’Annecy sont parfaitement indiquées pour installer une pompe à chaleur.
Panneaux solaires, bâches… les solutions sont connues pour réchauffer l’eau des bassins et ne doivent pas être vues comme des alternatives exclusives mais comme des solutions qui doivent fonctionner en symbiose. La bâche évite toujours la déperdition de chaleur la nuit et fonctionne main dans la main avec les pompes à chaleur. Aujourd’hui, nous faisons un zoom sur la pompe à chaleur (PAC), un système très efficace.
Plus cher que les autres moyens de chauffage à l’achat, ce système est cependant l’un des plus performants et consomme peu. Dans la durée, il est le moyen le plus économique. Il s’adapte particulièrement aux grandes piscines, plus difficiles à chauffer.
Comment choisir sa PAC ?
Il existe deux types de pompes à chaleur : les pompes à chaleur horizontales et les pompes à chaleur verticales. Leurs performances sont proches mais la version verticale est plus silencieuse ce qui en fait un argument de choix dans les petits espaces où les nuisances sonores sont plus problématiques (une PAC produit une cinquantaine de décibels).
En revanche, le ventilateur d’une pompe à chaleur verticale est placé à son sommet face au ciel et ce qui tombe depuis le haut atterrit donc directement dedans. Ça peut poser problème lorsque des haies hautes ou des arbres sont placés à proximité. À l’opposé, la PAC horizontale aspire l’air sur une face latérale : elle est plus discrète et s’intègre mieux dans l’environnement.
Alors, pour faire le bon choix qui va vous engager sur plusieurs années, il est nécessaire de prendre en compte les points clés suivants :
- La puissance de la PAC : c’est le point le plus important. La PAC doit être correctement dimensionnée. Le risque est surtout de la sous-dimensionner et de ne pas arriver à chauffer correctement et suffisamment vite la piscine ;
- Le débit d’eau : corollaire du point précédent, pour ne pas fatiguer la PAC et pour qu’elle soit efficace, il faut choisir un modèle adapté au volume d’eau à réchauffer / refroidir ;
- La montée en température : toutes les PAC ne se valent pas et quelques degrés font la différence. Le modèle souhaité sera-t-il capable de chauffer suffisamment et suffisamment fort ?
- Le volume sonore : critère d’agrément certes, mais critère quand même surtout lorsque le terrain est petit et que les oreilles sont sensibles. Si l’environnement est déjà bruyant (route passante pas très loin), alors ce critère aura peu d’influence mais si le grand clame règne sur votre propriété, la notion de nuisance sonore prendra toute son importance ;
- L’encombrement et le design de la PAC : une PAC se camoufle mais cela n’empêche pas qu’elle prend quand même de la place. Certaines sont plus esthétiques et de taille plus contenue. D’autres nécessitent d’être masquées. À voir en fonction des contraintes du terrain et des possibilités de camouflage (présence d’arbustes, aménagement paysager, terrain en pente ou avec des recoins…).
Pour choisir, vous devez tenir compte de la température moyenne extérieure (une piscine à Aix-les-Bains exposée plein sud nécessitera moins de puissance qu’une piscine située à Chamonix sur l’adret par exemple) mais aussi de votre résistance aux décibels ainsi que la taille de votre bassin.
Comment entretenir une PAC ?
Un entretien annuel peut être obligatoire en fonction de la charge en fluide de la PAC. Il peut être effectué par un professionnel et faire l’objet d’un contrat annuel. C’est plus simple et ça évite les tracasseries mais ça a un coût.
Parmi les opérations standard d’entretien d’une PAC, il est recommandé de nettoyer l’unité extérieure de la pompe à chaleur. Facile à faire, l’opération ne prend pas plus de 10 minutes et est réalisable par tous les particuliers. Ici le but est simplement d’éviter l’accumulation des feuilles mortes et des petits déchets qui gênent le passage de l’air et font forcer l’appareil.
Enfin, quelques gestes permettent de maintenir en bon état le système de chauffage. C’est typiquement le cas du nettoyage du filtre à air. L’idéal est de le laver une fois tous les quinze jours pendant la période d’utilisation de la PAC de mai à septembre. Rien de bien compliqué : avec un aspirateur, il suffit d’enlever la poussière du filtre à air. Ensuite, un simple nettoyage à l’eau mélangé avec du savon permet de finaliser l’opération. Pas besoin de produits chimiques.